Venise : la ville à ne pas manquer pour un séjour en couple ?

C’est par le train que nous arrivons à Venise depuis Bologne. Après 1h30 de trajet, nous arrivons dans la cité des Doges. Le premier contact avec la ville est un poil déstabilisant car ce n’est pas un bus qui nous dépose à l’hôtel… Mais bien un bateau ! Le système est plutôt bien fait : le vaporetto se prend juste devant la gare, même si le prix du ticket de base est très cher (9€50 pour 75 minutes !). Nous déposons nos bagages à l’hôtel et allons déjeuner au Ristorante Da Carletto : c’est correct sans être délicieux, mais cela peut être une option intéressante si vous êtes dans le coin.

Nous partons ensuite nous promener dans les ruelles étroites de Venise et décidons, en tout conscience, de tomber dans le piège à touristes que sont les gondoles. C’est vraiment très cher (90€ pour 30 minutes), d’autant que le gondolier décide de la jouer « express » et fait un tour de 20 minutes. Honnêtement, on est très loin de l’image romantique et incontournable, pour moi, c’est à éviter. Nous passons par la librairie Acqua Alta, bien connue des touristes. Les livres sont entassés du sol au plafond et dans des gondoles, et des chats ont élu domicile dans la boutique.

Direction ensuite le théâtre de la Fenice, où pour 12€, nous pouvons en découvrir les principaux espaces (à l’exception des loges, c’est dommage, cela aurait été un grand plus). C’est là que Maria Callas a acquis sa notoriété. Dans la grande salle, l’orchestre répète « L’italiana in Algeri » de Gioachino Rossini et nous assistons ainsi à un magnifique petit concert presque privé !

Nous continuons la balade et décidons de monter sur le campanile de la place Saint Marc. Il fait très froid, et la vue n’est pas aussi intéressante qu’espérée : nous pensions en fait voir tous les canaux, il n’en est rien.

Une fois redescendus, nous longeons le grand canal vers la queue du poisson, avant de rentrer diner.

Notre deuxième journée commence par un solide petit-déjeuner à l’hôtel, bien que moins qualitatif que celui de Florence. Dehors, il pleut, alors les premières centaines de mètres de balade ne sont pas forcément des plus agréables. Puis les averses cessent, et sans avoir droit à un grand soleil, le temps devient un peu plus agréable.

Nous décidons de nous rendre sur l’île de Murano, connue pour son verre. Nous nous promenons dans les ruelles de la ville avant de nous rendre à « Vetreria Artistica Colleoni – Murano Glass Factory », où nous assistons à une démonstration de soufflage du verre.

Nous nous rendons ensuite, toujours en bateau, sur l’île de Burano. Nous apprécions particulièrement les petites maisons de toutes les couleurs. Deux histoires cohabitent pour expliquer ces peintures : elles auraient été peintes ainsi pour faciliter le retour en terre des pêcheurs par temps de brume. D’autres disent que c’était pour se distinguer des bannis de Venise, obligés de peindre leurs maisons en blanc. Il ne fait pas chaud, mais je me laisse tenter par une glace italienne.

Après un long trajet retour en bateau (1 heure !) nous revenons à Venise, prenons un petit apéro avant daller dîner à la Taverna San Lio.

Dernier jour à Venise, et il faut croire que nous manquons déjà à la Sérénissime, puisqu’elle ne cesse de pleurer des larmes de pluie (… poésie quand tu me tiens !). Nous avons réservé une visite du palais des Doges mais version secrète. Pour 2€ de plus sur chaque ticket, nous découvrons ainsi les prisons (là où a été détenu Casanova), mais également des pièces réservées à l’administration de la République. La guide parle français et l’histoire des lieux est passionnante.

Nous poursuivons ensuite par la visite classique du palais et apprécions notamment de pouvoir passer à l’intérieur du fameux pont des soupirs (les condamnés poussaient « un dernier soupir » en apercevant la beauté de la lagune avant de purger leur peine ou d’être exécutés).

Après un petit café pour nous réchauffer et nous sécher de cette pluie nous terminons notre séjour italien par la visite de la cathédrale Saint Marc, plutôt éblouis par la beauté de l’édifice mais bien trop rempli de monde. Nous allons chercher nos sacs à l’hôtel puis prenons un bateau et un bus direction l’aéroport.

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