C’est la fin. Nous sentons bientôt que notre voyage est bientôt terminé et nous entamons nos tout derniers jours au Japon. Après avoir découvert la capitale, Tokyo, puis avoir séjourné dans les montagnes du nord de l’archipel, parcouru les ruelles authentiques de Kyoto, nous voici à Osaka. Une ville moderne, peut-être encore plus déjantée que le reste du pays.
Jour 21 : lundi 30 mars 2020
Lundi 30 mars : visite d’osaka en fin on en a pas vu pas de musée, les rues de la ville chateau copie béton original détruit pendant la gare dotonbori quartier très vivant avec les clients qui alpaguent les clients quartier minami on ahcete qq souvenirs (kitkat) au donquijote resto minoso beoeuf kobé, cuit a la plancha on part vers le quartier shinseikai cheese jelly cheese cake que alice voulait sirée au bar vide, que j’aim ambiancé avecla compagnie créole on a joué a akinator
Jour 22 : mardi 31 mars 2020
Mardi 31 mars : départ sanctuaire sumiyoshi taisha temple lanternes nanbai mozanka tete de lion magasins kitkat onsen spa world étages différents trois bains d’une heure puis 30 min
Jour 23 : mercredi 1er avril 2020
Mercredi 1er avril : Nous prenons le train à Osaka pour Hiroshima. En raison d’une incompréhension avec l’agent de la gare nous nous retrouvons à payer un billet (une centaine d’euros) qui était pourtant inclus dans notre JR Pass. Nous nous en rendons compte en arrivant sur le quai, et malgré notre agacement nous essayons de ne pas trop nous attarder dessus. d’Hiroshima nous prenons un train pour Miyajimagushi puis un ferry pour l’île de Miyajima. Sur l’île, il pleut des cordes et nous découvrons rapidement que le principal site touristique du coin, un Torii les pieds dans la mer est en travaux, complètement caché par des échafaudages : sans faire de mauvais jeu de mot, c’est la douche froide. Malgré tout nous poursuivons la visite de l’île et découvrons le magnifique temple Daisho-in et sa cavité remplie de lanternes, nous parcourons un sentier le long duquel des centaines de petites statues veillent sur les promeneurs. Nous croisons aussi la route de quelques cerfs sika. Ils ne sont pas effrayés par notre présence, mais nous voyons bien qu’ils sont moins habitués à la présence de l’homme que peuvent être ceux de Nara.
L’après-midi, après un déjeuner dans l’un des restaurants ouverts de l’île, où nous croisons une nouvelle fois les Français qui nous suivent depuis quelques jours, nous reprenons le ferry pour rejoindre Hiroshima. Arrivés dans la ville, nous récupérons les clefs de l’Airbnb grâce à un ingénieux système de boite à clef dans un konbini. On reste un peu à l’appartement le temps que la pluie se calme. Entre la fatigue accumulée du séjour, les intempéries et la déception du Torii en travaux qui n’est pas encore digérée, on a du mal à se remotiver. Voyant qu’en début de soirée, l’averse a laissé sa place à de belles éclaircies, nous visitons le parc mémorial de la paix. Les lieux ont été inaugurés en 1954 pour commémorer les victimes de la bombe atomique. Une flamme brûle en son centre. Elle est allumée depuis le milieu des années 60 et ne sera éteinte que lorsque « toute forme d’arme nucléaire sera éradiquée ». Nous admirons ensuite les milliers de grues en papier, non loin de là. L’histoire raconte que Sadako Sasaki, une fillette de douze ans, atteinte de leucémie suite à la bombe atomique avait entrepris le pliage de mille origamis afin de réaliser son vœu de guérison. L’adolescente meurt avant d’avoir terminé sa tâche, n’en pliant qu’environ 650. Les élèves de sa classe ont alors décidé de terminer ce qui avait été commencé. En hommage, des enfants du monde entier plient des grues et les envoient à Hiroshima. Nous allons ensuite voir le dôme de Genbaku, bâtiment construit en 1915 pour servir de palais d’exposition. C’est l’un des rares bâtiments à ne pas s’être effondré lors du bombardement. Nous terminons la journée par un passage devant le château d’Hiroshima, complètement détruit et reconstruit à l’identique.
Jour 24 : jeudi 2 avril 2020
Jeudi 2 avril : c’est notre dernier jour au Japon. Le matin, nous effectuons un dernier tour dans la ville d’Hiroshima. Alice a quelques derniers achats à effectuer, notamment des masques chirurgicaux, et des kitkats pour le papa d’Alice. Nous prenons ensuite le shinkansen à la mi-journée, direction Tokyo. Il y en a pour 3 ou 4 heures de train. Sur le trajet, nous croisons le Mont Fuji à la tombée de la nuit. La scène ne dure que quelques dizaines de secondes, mais elle est sublime. Le Japon nous dit au revoir. Nous arrivons en fin de journée, rejoignons l’aéroport où nous avons réservé deux lits dans un capsule hôtel. L’expérience, bien qu’originale ne me convainc pas complétement ! Nous essayons de dépenser nos derniers centimes au kombini en trouvant un article du montant exact : un burger pour moi un gateau pour alice, alors qu’on avait déjà copieusement diné. Je dors mal et suis réveillé à plusieurs reprises par le bruit et la lumière. Alice est un plus enthousiasmée, mais n’a pas pour autant passé la meilleure nuit de sa vie. Notre avion décolle à 10h35 en fin de matinée le 2 avril, et arrivons le 3 avril à 16h10 à Paris.
Epilogue
Épilogue : nous arrivons à Paris avec nos sacs chargés de linge sale, de souvenirs et de barres de KitKat aux goûts plus originaux les uns que les autres. Au Japon, l’épidémie de Covid -19 se ressentait assez peu lors de notre voyage. Nous retrouvons une France confinée, où nous n’aurons le droit de sortir plus qu’une heure par jour.
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